1. |
Une étoile me regarde
04:38
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Je ne sais pas par où commencer
De face ou de côté m’assomment
Mes tentatives de me retrouver
Je n’en ai jamais trop parlé
Le destin a éloigné sa porte
Comme pour m’y attirer
Y'a une étoile qui me regarde
Elle ne comprend pas pourquoi je me fais du mal
Tous les rêves et les dérapes
Même les farces et les attrapes
Nous font évoluer
Mais, sans l’impression de choisir
Tu retiens ton respir
Tu fuis ton intuition
Y'a une étoile qui me regarde
Elle ne comprend pas pourquoi je me fais du mal
Vas-y simplement
Ramollis le ciment
À sabler les quatre coins de ton esprit carré
Tu réponds à l’appel
L’univers est plus grand que tu ne peux l’imaginer
Y'a pas qu’un seul soleil
Y'a une étoile qui me regarde
Elle ne comprend pas pourquoi je me fais du mal
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2. |
Réinventer l'avenir
04:36
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J’ai beau rêver, j’ai beau agir
J’ai beau penser devoir partir
Aussi loin que le vent voudra, mais sans
Sans trop savoir c’qui a en avant
J’ai beau tenter de tout prédire
Toutes mes attentes et mes désirs
Je vois bien que traversera le temps
La flamme qui fait de nous des amants
Je sais que ça te fait peur
Non, c’est pas une erreur
De rester près de moi, de partager mes draps
Et de réinventer l’avenir
Tant qu’à pleurer, vaut mieux en rire
Et laisser parler nos soupirs
Un jour c’est oui, l’autre c’est non, pourtant
Le non m’arrête, le oui me glace le sang
Pour boucler la boucle pas facile à nouer
Comment se rendre, par où passer
Qu’importe le chemin qu’on choisira ensemble
J’veux juste pas qu’un de nous deux en tremble
J’veux juste pas qu’un de nous deux en tremble
Je sais que ça te fait peur
Non, c’est pas une erreur
De rester près de moi, de partager mes draps
Et de réinventer l’avenir
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3. |
Souviens-toi
05:48
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Contrôler chaque seconde pour ne pas perdre conscience
À l’endos du bonheur qui brille par son absence
Entraîné par la peur c’est ton état d’urgence
Qui dilue tes couleurs…
J’ai vu le chien courir à en baver d’espoir
Sans jamais se retenir, sans s’arrêter pour boire
Traversant les forêts, courir même dans le noir
Jusqu’à tomber d’orgueil…
Depuis quand le temps t’obsède ?
Les lilas eux n’ont pas changé
Leur parfum comme un doux remède
N’a plus qu’à se laisser porter
Par le courant d’air qui passe et qui amène le changement
La vie, le printemps…
Oublie, un peu le temps…
Je t’ai vu dans ta tête te prendre pour le grand lion
Le seul roi, le seul maître, moi la chair à canon
Pendant que tu t’acharnes sans le moindre abandon
L’enfer lui est pavé… de bonnes intentions…
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4. |
L'éternel intermède
03:24
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Les plus vieux nous content leurs bons moments
Maintenant rien n’est plus comme avant
Les plus jeunes rêvent et rêveront un temps
Jusqu’à oublier de quoi ils rêvaient vraiment
Ça, ça n’a pas changé
C’est clair dans ma tête
Mais à travers les années
Des gens se sont trouvés
S’approcher de l’éternel intermède
Nous garde un peu plus réveillés
J’aurais pu ne jamais revoir le soleil
Pas avoir eu le temps de te saluer
S’approcher de l’éternel intermède
Nous garde un peu plus réveillés
C’est la peur qui te donne de ses nouvelles
Et ramène en toi le sentiment d’exister
L’impression de retomber au bas de l’échelle
Ça t’a fait sourire en pleurant
Un ami trouve que la vie est courte mais belle
C’est pas l’avis de l’autre qui part avant son temps
Ça, ça n’a pas changé
C’est clair dans ma tête
Mais à travers les années
Des gens se sont trouvés
S’approcher de l’éternel intermède
Nous garde un peu plus réveillés
J’aurais pu ne jamais revoir le soleil
Pas avoir eu le temps de te saluer
S’approcher de l’éternel intermède
Nous garde un peu plus réveillés
C’est la peur qui te donne de ses nouvelles
Et ramène en toi le sentiment d’exister
J’ai juste envie de jouer avec mon étincelle
Et tout faire pour ne pas l’étouffer
J’ai remis mes lunettes de sommeil
À ceux qui me les ont données
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Jean-Philippe Gauthier Montreal, Québec
Jean-Philippe Gauthier présente son EP « Les dérives intérieures » : un indie folk intimiste et des textes à saveur humaine.
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